L’association a pour objet d’informer et de sensibiliser les propriétaires d’animaux de compagnie quant à l’alimentation physiologique de leurs carnivores domestiques (chiens, chats et furets).
Outre le renseignement des propriétaires sur les méthodes d’alimentation naturelle à base de viande crue, notre association souhaite :
♦ Promouvoir l’alimentation crue auprès des professionnels de santé afin de trouver, espérons le, de nombreux vétérinaires adhérents à ce type d’alimentation.
♦ Faire analyser par des laboratoires indépendants les différents produits carnés à base de viandes mixées et/ou broyées, commercialisés sur le marché européen, afin d’en vérifier la composition.
♦ Financer des études indépendantes comparatives concernant l’impact des alimentations industrielles et naturelles sur la santé des chiens et chats dans un premier temps, puis des furets.
♦ Militer afin que les déchets de boucheries soient plus accessibles ; en limitant ainsi le gaspillage actuel, qui permettra aux propriétaires de carnivores domestiques d’acheter ces déchets revalorisés.
Notre étude indique de manière significative (1,7 chances sur 1000 de se tromper, au seul de significativité de 95%) que les animaux recevant une alimentation variée de type ménagère semblent bénéficier d’une longévité supérieure probablement corrélée à la qualité intrinsèque des aliments de base, à leur assimilation liée à leurs qualités naturelles. Qualité pouvant faire défaut à une alimentation purement industrielle, suite aux divers traitements physiques (haute température, lyophilisation, extrusion, floconnage…), chimiques (hydrolyse, additifs alimentaires…) et à la qualité de base des aliments utilisés (qualité de la protéine de base, protéine végétale pour un carnivore ?, sources de vitamines difficilement assimilables, digestibilité faible, sucres solubles présents en grande quantité…). Les hypersensibilités alimentaires et les problèmes dermatologiques associés sont un motif de consultation fréquent et croissant en médecine vétérinaire.
Il apparaît nécessaire d’établir un compris entre « les droits des animaux » et « les devoirs de l’homme », entre nos impératifs et les besoins fondamentaux de l’animal. […] Ce compromis passe par une plus grande implication du propriétaire dans l’alimentation de son compagnon, quand bien même la nourriture industrielle apporterait un confort plus grand…pour le propriétaire.
La nature, là, reprend ses droits et montre toute sa valeur et sa nécessité. Devant ce constat de l’importance prépondérante, entre autres, de l’alimentation et de sa qualité dans le cadre de notre étude sur la longévité canine, il apparaît nécessaire qu’un dialogue s’installe entre chercheurs, industriels, vétérinaires et propriétaires, afin de tendre à satisfaire réellement les besoins nutritionnels de l’animal, et, par-là, son bien-être.
« La malbouffe ou la vie – Enquête sur la dégradation de l’état de santé de nos chiens » Dr Gérard Lippert. Conclusion. Éditions Résurgence 2006.