Tout simplement parce que les « croquettivores » n’existent pas !
Voir notre article Qu’est-ce qu’un carnivore ?
♦ Composition des aliments industriels
La plupart des croquettes sont fabriquées à partir de céréales diverses, des farines de maïs et soja, de la pulpe de betterave, entre autres, alors que les carnivores ne possèdent pas les enzymes nécessaires pour métaboliser ce genre de composants !
De plus, très peu de croquettes ne contiennent que de la viande et quelques légumes, la plupart, même les gammes dites « premium » contiennent des céréales en très grande quantité, et quand ce n’est pas du riz ou du maïs, les marchands prônant le « sans céréale » optent pour la pomme de terre, elle aussi pourtant pleine d’amidon ! Aucune croquette, de la meilleure qualité qu’elle puisse être, n’est possible sans amidon, sans quoi on obtiendrait une farine, l’amidon permet de compacter et de tenir la matière sèche…
« Comme chez les humains, plusieurs maladies dont souffrent les animaux de compagnie sont attribuables à leur régime alimentaire. Malheureusement la comparaison s’arrête là, car la qualité des ingrédients qui entrent dans la fabrication de la nourriture destinée aux animaux est, de beaucoup, inférieure à la qualité de nos aliments et la transformation industrielle que subissent ces ingrédients ne fait que dégrader davantage leurs valeurs nutritives. »
« Un vétérinaire en colère – Essai sur la condition animale » Dr Charles Danten. Chapitre V – « L’alimentation des bêtes ». Vlb éditeur 1999
♦ Qualité des matières premières
La qualité des matières premières utilisées dans la fabrication des aliments industriels est plus que discutable ! La plupart des ingrédients ne sont ni plus ni moins que les déchets de notre industrie agro-alimentaire (pattes, plumes, crêtes, gras…).
« Retenez qu’aucun grand groupe ne propose des produits de qualité. Ces grands groupes ne travaillent qu’avec des matières dites de catégorie 3 […]En font partie les os, la couenne, la graisse et autres pièces de même nature. Enfin se retrouvent dans cette même catégorie les peaux, sabots, les cornes, les griffes, les poils, les fourrures, les soies de porc, les plumes et les coquilles. »
« Toxic Croquettes » Dr Jutta Ziegler. Chapitre 9 « Pourquoi tant de méfiance envers la nourriture crue » Thierry Souccar Editions 2014
En effet, la viande, qui devrait être le principal aliment pour un carnivore, est pourtant quasi-inexistante dans les croquettes et se résume sous le nom de « farines animales », à des déchets carnés, souvent périmés qui sont plus ou moins dégraissés, déshydratés, hydrolysés, et qui, par ces procédés, perdent la grande majorité de leurs nutriments nécessaires au métabolisme tels que les enzymes, vitamines, sels minéraux et protéines. D’où l’ajout de protéines végétales, sels minéraux et autres vitamines de synthèse …
D’autre part, la provenance des matières premières est absolument inconnue. Le traçage de la viande est déjà bien assez complexe en matière d’alimentation humaine… Il suffit de lire les derniers scandales agro-alimentaires de cette dernière décennie pour s’en rendre compte.
« À l’état naturel, l’animal adapte son alimentation en fonction des paramètres spécifiques (vie sociale, saison, reproduction, compétition territoriale…). Tout est en phase et l’animal gère sa physiologie au mieux de ses besoins. En « captivité » […] en dehors de repères spécifiques, baignant dans le jus de la « culture humaine », les animaux – les chiens en particulier – n’ont plus de repères naturels. Ils s’efforcent d’ingurgiter ces croquettes colorées qui leur sont proposées, plus pour remplir l’ensemble des vides que pour combler des besoins énergétiques. C’est du fast-food puissance x, un lent cheminement vers la dégénérescence. À l’image de celle de l’homme qui ne se nourrit guère mieux ? »
« La malbouffe ou la vie – Enquête sur la dégradation de l’état de santé de nos chiens » Dr Gérard Lippert. Postface « Mal de chien ». Éditions Résurgence 2006 – voir notre article concernant cet ouvrage
♦ Additifs alimentaires
Autrement dit, ces ingrédients (pulpes de betteraves, graisses, céréales, antioxydants…) sont indigestes et permettent simplement de rendre les croquettes plus compactes, plus appétantes mais n’ont que très peu d’intérêt nutritif. Les conservateurs, antioxydants et autres produits chimiques ont d’ores et déjà prouvés leurs ravages aussi bien chez l’Homme que chez nos animaux (cancers, problèmes hormonaux, allergies…). En particulier le BHA ou le BHT qui favorisent les tumeurs hépato-gastriques, altèrent le développement des organes génitaux, provoquent des lésions thyroïdiennes, augmentent le taux de cholestérol, diminuent l’efficacité du système immunitaire entre autres… C’est un véritable sabotage hormonal que subissent nos compagnons via ces additifs « alimentaires » … Sans parler des composants qui ne figurent pas sur l’étiquette, dont on ne soupçonne même pas l’existence !
« Les éléments nutritifs détruits par la cuisson et la transformation doivent être remplacés, tout comme ceux qui manquent à cause de la piètre qualité des ingrédients utilisés doivent être ajoutés. Les minéraux ne sont pas fournis sous forme chélatée (combinés avec des protéines, comme dans les aliments naturels) et beaucoup sont mal absorbés et passent directement dans les selles. Martin Schulman, « Clinical nutrition : mineral responsive disease », Journal of the American Holistic Veterinary Medical Association, vol 15, n°2, mai-juin 1996 »
Extrait de « Un vétérinaire en colère – Essai sur la condition animale » Charles Danten. Chapitre V « L’alimentation des bêtes – Les additifs chimiques » – Éditions VLB 1999
« Les chiens, les chats et les furets consommant sur une base régulière une nourriture industrielle souffrent d’une panoplie de maladies débilitantes et douloureuses. Les propriétaires peuvent améliorer la santé de leurs animaux domestiques en leur donnant une alimentation naturelle, dure et coriace à la mastication, principalement à base de carcasses entières ou d’os crus entourés de viande. »
« Les effets néfastes de la malbouffe pour animaux domestiques » Dr Tom Lonsdale. Article complet disponible en téléchargement ici
♦ Sur-cuisson, extrusion, transformations industrielles …
Bien qu’il existe certaines marques sans céréales, aux matières premières plus ou moins fiables, (sachez tout de même que sous les noms « sous-produits animaux », « graisses animales », « protéines animales » se cachent simplement des viscères, pieds, pattes, sabots, plumes, têtes, carcasses mais très peu voire pas du tout de vraie viande) il est absolument impossible de créer un aliment qui se conserve aussi longtemps sans utiliser de procédés tels que la sur-cuisson, l’extrusion, l’enrobage de graisses etc…
Ces procédés de cuisson, détruisent une bonne partie des nutriments essentiels, cette perte est compensée par l’ajout de vitamines de synthèse. En revanche, les destruction des enzymes (pourtant indispensables pour nos carnivores) par la transformation industrielle, n’est pas compensée !
« Alors que, pour les êtres humains, les nutritionnistes recommandent de manger des aliments frais et variés, de modérer la cuisson et d’éviter le prêt-à-manger et les aliments contenant des agents de conservation ou divers autres produits chimiques, l’industrie alimentaire pour animaux a réussi à convaincre les consommateurs qu’il était contre nature, voire dangereux, de faire pour les animaux ce que nous faisons pour nous-mêmes pour des raisons de santé. Nous offrons donc à nos compagnons, jour après jour, des aliments de piètre qualité, fabriqués à même les restes et les déchets de l’industrie agroalimentaire, archi-transformés, dénaturés et dévitalisés par la cuisson, bourrés de toxines, de déchets biologiques, d’herbicides, d’insecticides, de fongicides, de colorants, d’agents de conservation et de saveurs artificielles. Cette pitance est un poison qui les tue d’une mort lente mais certaine. »
« Un vétérinaire en colère – Essai sur la condition animale » Dr Charles Danten. Chapitre V – « L’alimentation des bêtes ». Vlb éditeur 1999
Afin d’éviter les problèmes urinaires, rénaux, hépatiques, pancréatiques, les allergies et autres problèmes dermatologiques, les cancers et autres maladies dégénératives que peut provoquer une alimentation industrielle inadaptée, l’alimentation BARF repose sur l’administration d’aliments naturels et les résultats sont là : un poil plus beau, des selles moins importantes, une santé buccodentaire irréprochable, des chiens plein d’énergie et qui respirent la santé !