Un vétérinaire en colère



« Un vétérinaire en colère – Essai sur la condition animale » Dr Charles Danten. Éditions VLB 1999

«Le Dr Charles Danten connaît bien, pour les avoir soignés, les animaux, tant les chiens et les chats que les oiseaux et les reptiles. Après avoir pris conscience du véritable visage de cette industrie, il a abandonné la pratique de la médecine vétérinaire pour se consacrer à l’amélioration des relations entre les être humains et les animaux. Ce vétérinaire ose lever le voile sur les réalités gênantes qui se cachent derrière notre amour des bêtes.»

Nous recommandons ce livre à toutes à tous! Le Dr Danten y fait plusieurs révélations, assez dures sur les effets de la domestication par l’homme sur la condition animale : il aborde l’abandon, l’euthanasie, la vaccination, les conditions psychologiques de la captivité, l’alimentation, les soins vétérinaires…

Cet ouvrage fabuleux vous pousse à une réflexion sur vous, sur votre relation aux animaux, sur le « pourquoi avoir un animal, que puis-je lui apporter que DOIS-je lui apporter » …

Le prix du bonheur I : Le mythe de l'animal-roi - Dr Charles Danten - Éditions Createspace 2014


Le prix du bonheur I : Le mythe de l’animal-roi – Dr Charles Danten – Éditions Createspace 2014

Un vétérinaire en colère n’étant plus édité et très difficile à trouver d’occasion. Il existe depuis peu une version mise à jour et remaniée de la première partie du livre à succès : « Le prix du bonheur tome 1 : Le mythe de l’animal roi » aux éditions Createspace 2014.

L’auteur y détaille les effets de l’alimentation sur la santé des animaux, les intoxications par les produits chimiques à savoir sulfate de bisodium, glutamate de sodium, colorants azo, nitrite de sodium, BHA, BHT, propylène glycol etc…. Il y aborde également les allergies alimentaires, problèmes cutanés, maladies gastro-intestinales, les dysfonctionnements glandulaires, les maladies urinaires, l’obésité, les problèmes masticatoires et dentaires…Bref il dresse un portrait édifiant de ce que l’industrie fait de la santé de nos « enfants »!

Quelques extraits concernant l’alimentation de nos compagnons :

« Les effets de notre alimentation sur notre santé générale et notre longévité sont aujourd’hui bien démontrés. Nous sommes en quelque sorte ce que nous mangeons et de nombreuses maladies sont associées à notre régime alimentaire et à la qualité des aliments que nous ingérons. Ainsi, il existe un lien entre l’alimentation et le cancer du sein, du côlon, de la prostate… sans parler des allergies alimentaires, de l’intolérance à certains aliments ou des intoxications par les agents de conservation, colorants et additifs en tout genre que l’on trouve couramment dans notre nourriture. Les maladies métaboliques et glandulaires, comme le diabète, hypothyroïdisme, les déséquilibres minéraux, les maladies des gencives et des dents liées à la présence de tartre, l’obésité, les maladies du rein, certaines formes d’arthrites et certaines maladies osseuses telle que l’ostéoporose, les maladies cardiaques etc., sont aussi reliées en grande partie à notre alimentation.
Comme chez les humains, plusieurs maladies dont souffrent les animaux de compagnie sont attribuables à leur régime alimentaire. Malheureusement la comparaison s’arrête là, car la qualité des ingrédients qui entrent dans la fabrication de la nourriture destinée aux animaux est, de beaucoup, inférieure à la qualité de nos aliments et la transformation industrielle que subissent ces ingrédients ne fait que dégrader davantage leurs valeurs nutritives. Cela explique la fréquence très élevée, chez les bêtes, des maladies associées à leur alimentation et démontre bien qu’il n’est pas facile de fabriquer artificiellement une nourriture acceptable »

Extrait de « Un vétérinaire en colère – Essai sur la condition animale » Dr Charles Danten. Chapitre V « L’alimentation des bêtes » – Éditions VLB 1999

« Alors que, pour les êtres humains, les nutritionnistes recommandent de manger des aliments frais et variés, de modérer la cuisson et d’éviter le prêt-à-manger et les aliments contenant des agents de conservation et divers autres produits chimiques, l’industrie alimentaire pour animaux a réussi à convaincre les consommateurs qu’il était contre nature, voire dangereux, de faire pour les animaux ce que nous faisons pour nous-mêmes pour des raisons de santé. Nous offrons donc à nos enfants, jour après jour, des aliments de piètre qualité, fabriqués à même les restes et les déchets de l’industrie agroalimentaires, archi-transformés, dénaturés et dévitalisés par la cuisson, bourrés de toxines, de déchets biologiques, d’herbicides, d’insecticides, de fongicides, de colorants, d’agents de conservation et de saveurs artificielles. Cette pitance est un poison qui les tue d’une mort lente mais certaine. »

Extrait de « Un vétérinaire en colère – Essai sur la condition animale » Dr Charles Danten. Chapitre V « L’alimentation des bêtes » – Éditions VLB 1999

« Tous les animaux impropres à la consommation humaine sont utilisées dans la fabrication des aliments pour les bêtes. Non seulement les abats, les pattes, les articulations, le contenu intestinal, le poil, les plumes, les êtes, les glandes mammaires, les fœtus riches en œstrogènes, les nageoires, les arêtes et les viscères de poissons sont recyclés, mais aussi les viandes et les poissons avariés et pourris et toutes les autres denrées comestibles (y compris leur emballage en plastique) dont la date de péremption est dépassée, les graisses rances et détériorées des restaurants, les parties cancéreuses, les abcès découpés et les quartiers de viande rejetés par les inspecteurs des abattoirs, les animaux morts pendant le transport et les autres trop faibles pour atteindre l’abattoir, d’un empoisonnement, d’un accident, les animaux sauvages et domestiques écrasés par les voitures, et même les corps en putréfaction.
Dans son livre The Non-Toxic Home of Office, Deborah Lynn Dadd rapporte qu’aux États-Unis 140 000 tonnes de volailles cancéreuses sont ainsi réutilisées chaque année pour nourrir les bêtes. En Suisse, jusqu’en 1996, les placentas, les tumeurs excisées dans les hôpitaux et d’autres tissus humains étaient « recyclés » de cette façon. Source : « Animal disposal : fact or fiction » de Charles Cook dans Euthanasia of the companion Animal, impact on pet owners, Veterinarians and Society, Philadelphie, Charles Press Publishers 1988
Dans la liste des ingrédients il faut surtout se méfier des termes descriptifs vagues, comme farine de viande et graisses animales. Pour éliminer toute ambiguïté et rassurer le consommateur, il faudrait en pratique (et encore, qui vérifierait et comment?) faire inscrire sur les emballages : ce produit ne contient aucun ingrédient d’origine canine ou féline. En effet, plusieurs fois par an, les équarrisseurs vont, sur appel, quand les congélateurs des vétérinaires ou des fourrières sont pleins, chercher les chiens et les chats morts.
Ann N. Martin, dans son livre Food Pets Die For, dont la préface est signée par le Dr Michael W Fox, vice-président de la Société humanitaire des états-Unis écrit ceci : Au canada et aux état-unis, la loi interdit l’usage des chiens et chats dans la fabrication des aliments pour animaux.

Extrait de « Un vétérinaire en colère – Essai sur la condition animale » Dr Charles Danten. Chapitre V « L’alimentation des bêtes » – Éditions VLB 1999

« Le simple fait de soumettre les aliments à des températures élevées pour les transformer en un produit facilement manipulable et qui se conserve mieux altère les enzymes, les protéines et une foule d’éléments nutritifs essentiels. Par exemple, la cuisson à haute température provoque des combinaisons chimiques entre certaines composantes des aliments, comme les sucres, qui annulent ou diminuent leur valeur nutritive totale. […] L’ajout subséquent des éléments manquants ou détruits par les procédés industriels de transformation ne corrige que partiellement les lacunes de la nourriture fabriquée.
Une étude relativement bien connue, menée en 1946 par le Dr Francis M. Pottenger, un médecin américain, a permis de montrer les effets néfastes de la cuisson des aliments sur la vitalité et la longévité des animaux.
Cette étude a porté sur 900 chats, répartis en deux groupes qui ont été nourris pendant plusieurs générations, le premier d’aliments crus et l’autre, d’aliments cuits. Pottenger a noté que les chats du premier groupe n’étaient jamais malades, que le taux de fécondité, le nombre d’anomalies congénitales et fœtales, la grosseur des petits à la naissance, la longévité, la résistance aux parasites comme les puces et les vers intestinaux, la santé des dents, des gencives et des os, la qualité de la fourrure, le lustre du poil, l’allure générale de la silhouette étaient sans commune mesure à côté de l’autre groupe. Autrement dit les animaux du premier groupe étaient en parfaite santé. Source : Francis M. Pottenger Jr, « The effect of heat procesed foods and metabolized vitamin D milk on the dentofacial structures of experimental animals« , American Journal of Orthodontics and Oral Surgery, vol 22, n°8, août 1946 Francis M. Pottenger Jr, « Pottenger’s Cats : a sudy in nutrition » Price-Pottenger Nutrition Foundation Inc., 1995*

* NB : Cette étude a néanmoins été démentie récemment, les problèmes suscités par le régime cuit étaient dus à une carence en taurine associée à la mauvaise qualité des aliments utilisés, c’est pourquoi ce paragraphe n’apparait plus dans la nouvelle édition « Le mythe de l’animal roi »

Une autre étude réalisée en Inde, par un médecin anglais le Dr Mc Carriso, confirme l’importance d’un régime à base d’aliments crus et naturels. Mille rats soumis pendant 27 mois à un tel régime n’ont pas manifestés un seul signe de maladie. Leurs organes étaient parfaitement sains et ne présentaient aucune lésion dégénérative. Source : Richar H. Pitcairn et Susan Hubble-Pitcairn
D’autres études corroborent ces observations. Voir Tom Lonsdale, « Pet foods’ insidious consequences« , Raw Meaty Bones ; Linda DeBowes et autres, « Association of periodontal disease and histological lesions in multiple organs from 45 dogs« , Journal of Veterinay Dentistry, vol 13, n°2, juin 1996 ; Alfred J. Plechner et Martin Zucker.

Extrait de « Un vétérinaire en colère – Essai sur la condition animale » Dr Charles Danten. Chapitre V « L’alimentation des bêtes » – Éditions VLB 1999

Les éléments nutritifs détruits par la cuisson et la transformation doivent être remplacés, tout comme ceux qui manquent à cause de la piètre qualité des ingrédients utilisés doivent être ajoutés. Les minéraux ne sont pas fournis sous forme chélatée (combinés avec des protéines, comme dans les aliments naturels) et beaucoup sont mal absorbés et passent directement dans les selles. Source : Martin Schulman, « Clinical nutrition : mineral responsive disease« , Journal of the American Holistic Veterinary Medical Association, vol 15, n°2, mai-juin 1996

Extrait de « Un vétérinaire en colère – Essai sur la condition animale » Dr Charles Danten. Chapitre V « L’alimentation des bêtes – Les additifs chimiques » – Éditions VLB 1999